Barry Flanagan : le bronze en mouvement
A propos de l'exposition
Cette saison, l’Hôtel du Cap-Eden-Roc a l’honneur d’accueillir trois sculptures majeures du sculpteur britannique Barry Flanagan.
Célèbre pour ses figures animales en bronze, notamment sa série emblématique de lièvres bondissants, Flanagan insufflait légèreté et dynamisme à ses œuvres monumentales, laissant une empreinte durable dans l’univers de la sculpture contemporaine.
Représentées par la Galerie von Bartha, ces œuvres résonnent avec l’élégance intemporelle des jardins de l’hôtel, offrant aux visiteurs une perspective inédite sur l’univers poétique et espiègle de l’artiste.
A propos de l'artiste
Barry Flanagan fut sculpteur, dessinateur et graveur britannique, formé à la Saint-Martin’s School of Art de Londres. Après des expérimentations variées, il se tourne dans les années 1970 vers le bronze, développant un langage singulier inspiré par le symbolisme animalier, le mouvement et un humour discret.
Trois œuvres emblématiques ont été choisies pour cette exposition afin de refléter l’énergie et l’élégance de sa démarche. Placées dans le paysage de l’hôtel, elles invitent à une immersion sensorielle dans un monde empreint de forme, de jeu et de poésie.
The Cricketer – 1989
Installée à l’entrée des Deux Fontaines, The Cricketer illustre l’attachement de Flanagan au cricket. Le lièvre, figé en plein mouvement, allie souplesse et précision, levant une patte en clin d’œil au célèbre joueur Bob Willis. Chargée d’élan, cette sculpture évoque la jeunesse, la passion et la détermination.
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Large Left-Handed Drummer – 2006
Le long de la Grande Allée, Large Left-Handed Drummer saisit un instant de rythme et de rêverie. Inspiré d’un dessin médiéval, le lièvre s’apprête à frapper son tambour, animé et serein, comme accordé à la cadence estivale. Légèreté, mouvement et joie intemporelle s’allient en parfaite harmonie.
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Large Monument – 1996
À l’entrée de l’hôtel, Large Monument installe une atmosphère de réflexion. Influencée par la rencontre de Flanagan avec La Porte de l’Enfer de Rodin, l’œuvre évoque le poids et l’ombre, et propose une pause introspective. Par ses formes classiques revisitées, elle sublime le bronze en conjuguant mouvement, échelle et profondeur.